L'origine de la vapoteuse

Le premier dispositif de vapotage est apparu en 2003, c’est un ingénieur Chinois (Hon Lik) qui a eu l’idée d’inventer un appareil permettant d’arrêter de fumer. Le concept de cigarette électrique (et donc de vapoteuse) est déposé par le biais d’un brevet en 2005 par ce même Hon LIK. En 2009, il y a la première commercialisation d’une vapoteuse, elle est présentée comme une cigarette électronique et c’est ce terme qui deviendra le plus courant.

On distingue deux types de vaporisation : ultrason et résistance. Le premier prototype reposait sur une vaporisation par ultrason. Cela signifie que l’appareil émet des ultrasons à haute fréquence et permet au liquide de se vaporiser grâce à un fil chauffant enroulé sur lui-même. Le coût et la durée de vie de ce type de vaporisation est cependant trop contraignant. Les fabricants ont adopté la vaporisation par résistance chauffante. C’est un petit cylindre qui monte en température et qui permet au liquide de se vaporiser lors de son passage. L’énergie électrique alimentée par une batterie est transformée en énergie thermique.

La vapoteuse est désormais devenue une véritable alternative à la cigarette classique. Cependant, même si la fumée est remplacée par de la vapeur, vapoter n’est pas sans risques. Le Haut conseil de la santé publique a rappelé en 2016 que la vapoteuse était une solution d’aide au sevrage du tabac, mais que cette solution peut aussi inciter des non-fumeurs à passer au tabac. Enfin, fumée ou vapeur, il est déconseillé de rester vigilant dans sa consommation de nicotine.